Le Populaire du Centre organise, en collaboration avec la chambre de commerce et d’industrie de la Haute-Vienne et la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, la deuxième édition des Trophées des entreprises de la Haute-Vienne. Elle aura lieu lundi 10 décembre à l’Opéra de Limoges.

Quinze entreprises ont été retenues le 26 septembre par le jury. Nous vous présentons chaque semaine les entreprises qui concourent dans cinq catégories : commerce, innovation, international, performance économique et transmission-reprise.

Aujourd’hui, découvrez les trois entreprises en compétition dans la catégorie transmission-reprise : La Limousine de construction (Limoges), Lacotte Industrie (Le Palais-sur-Vienne) et la Scop Deloménie (Isle).

Christophe Sécheret, l’œil neuf de Lacotte Industrie

« Il y avait ce qu’on peut appeler un alignement de planètes. Et quand ça se présente, il ne faut pas laisser passer l’occasion. »

Depuis le 1er juillet, Christophe Sécheret est le nouveau patron de Lacotte Industrie. Un choix de carrière pas vraiment prémédité pour le frais quadragénaire, issu de l’aéronautique, qui avait passé les quinze années précédentes à sillonner le monde, et la dernière à développer l’impression 3D dans une start-up.

Ou du moins pas complètement imaginé. « J’avais envie depuis un moment de voler de mes propres ailes. Il fallait trouver le bon projet », avoue le natif des Deux-Sèvres, qui cherchait une entreprise à reprendre dans le grand Ouest. C’est la CCI de Limoges qui lui a proposé Lacotte Industrie, qui conçoit et fabrique des pièces mécaniques de précision.

Christophe Secheret a repris Lacotte Industrie au Palais-sur-Vienne 

C’est le coup de cœur. « J’ai été séduit par le côté familial, humain, l’histoire sociale de l’entreprise » créée en 1947, et qui emploie 25 personnes, auxquelles se sont rajoutés trois apprentis depuis septembre. Deux stagiaires devraient par ailleurs très rapidement rejoindre les rangs de la société.

« Toutes les bonnes raisons pour lesquelles j’ai racheté se sont confirmées », apprécie Christophe Sécheret, qui sait pouvoir compter sur son prédécesseur, Philippe Faucher, au moins « en pointillés jusqu’à fin 2019. Que ce soit sur notre vision des choses, sur la façon de gérer l’entreprise, on est d’accord. »

Lacotte Industrie travaille essentiellement avec des entreprises de Nouvelle-Aquitaine, dont 30 à 40 % en dehors du Limousin, pour un chiffre d’affaires d’un peu plus de deux millions d’euros. Christophe Sécheret aspire à aider cette vénérable septuagénaire à poursuivre son chemin en ne se privant pas pour autant d’emprunter d’autres voies, notamment l’impression 3D.