Depuis le début de la période de confinement, son entreprise basée à Donzenac, a dû s’adapter pour continuer son activité. La grande majorité des salariés de Fabrice Marsaleix, patron de M-TecksEAC, est passée en télétravail. Quel bilan tire ce chef d’entreprise ?
Pour maintenir leur activité, des entreprises ont eu recours au télétravail. À J-7 de la fin du confinement, Fabrice Marsaleix, fondateur d’M-Tecks EAC, entreprise d’Ingénierie mécanique à Donzenac, près de Brive, fait le bilan.

Le côté positif 
Pour ce patron de 25 salariés, le télétravail a permis d’éviter le chômage partiel, pour 95 % d’entre eux. « Nous avons vu avec notre prestataire pour déployer le contrôle à distance des ordinateurs, tout en garantissant la sécurité de notre système informatique », explique le chef d’entreprise, qui souhaite aussi préserver ses secrets d’entreprise.

Le télétravail a certes permis de continuer une activité en cette période,  de manière sécurisée, mais non sans inconvénient.

Point négatif : la lourdeur des échanges
« On a constaté une certaine lourdeur dans les échanges. Ce que l’on peut se dire oralement, nécessite un appel téléphonique ou un mail. Quand on est face à une inconnue technique ou scientifique sur un sujet, cela complique les échanges », souligne le fondateur. Pour faire face à cela, l’équipe dialogue par messagerie instantanée, que les salariés (35 ans de moyenne d’âge) se sont rapidement appropriée.

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Tributaire du réseau de communication des salariés
Autre contrainte, l’entreprise corrézienne, était équipée de la fibre optique. Maintenant, les salariés sont tributaires de la qualité du réseau de communication sur leur lieu d’habitation. Un salarié, coupé d’internet, a dû être mis au chômage technique. « De plus, du fait de la connexion à distance, il y a une certaine latence sur les logiciels que nous utilisons, ce qui ne rend pas le travail agréable lorsque nous faisons de la conception 3D par exemple », explique le chef d’entreprise.

Par conséquent, après le 11 mai, le dirigeant de l’entreprise proposera à ses salariés de revenir sur le site, mais ne ferme pas la porte à mettre en place plus de souplesse, « de manière ponctuelle », pour que ses salariés puissent jongler avec leur vie de famille.

Source : Pierre Vignaud – www.lamontagne.fr – Publié le 04/05/2020 à 08h37 – Télétravail : Fabrice Marsaleix patron de l’entreprise M-Tecks EAC, basée en Corrèze pèse le pour et le contre