Le 2e Salon Travail avenir formation s’est déroulé hier toute la journée à la salle des fêtes et à l’Amphi.

La file de candidats s’étire devant le stand de la Société fromagère et laitière de Rodez installé à la salle des fêtes, dans le cadre du 2e Salon Taf qui s’est tenu hier toute la journée. C’est Frédéric Raimond, le DRH de l’entreprise de la zone de Cantaranne qui est chargé d’accueillir les personnes en quête d’un emploi au sein de son entreprise. Ils sont des dizaines à postuler pour chacun des trois postes à pourvoir (laborantin, électromécanicien et opérateur de production). De bon augure pour la saison prochaine. «Le gros de l’activité est réalisé entre décembre et juillet», explique le directeur des ressources humaines de cette entreprise de 280 salariés d’où sortent chaque année 14 000 tonnes de fromages et 64 millions de litres de lait. «Tous les ans nous devons réaliser une cinquantaine de recrutements; des jobs d’été, mais aussi des contrats à durée déterminée ou même des CDI, poursuit-il. Ce genre de rendez-vous est idéal pour recruter le profil recherché.»

Rapprocher l’offre et la demande

«L’an dernier, j’ai eu beaucoup moins de candidats, mais je n’étais pas placé au même endroit. Cela a dû jouer», conclut-il l’air satisfait par sa journée. Un peu plus loin, une entreprise de la Mecanic Vallée peine à pourvoir son offre d’emploi pour un soudeur. «Je n’ai vu personne de la journée», se désole la jeune femme chargée d’accueillir d’éventuels candidats. «Le salaire est pourtant attractif, mais je ne dois pas être au bon endroit», analyse la jeune femme qui faute de candidat a fini par fermer son stand. Il reste du travail à faire pour dépoussiérer l’image de certains métiers. Mais la région s’y emploie selon sa vice-présidente Emmanuelle Gazel.

C’etait d’ailleurs l’un des objectifs du Salon Taf organisé par la Région Occitanie en partenariat avec l’Agglo et différents partenaires institutionnels. L’autre objectif était aussi de rapprocher l’offre et la demande pour que les 15 000 offres d’emplois qui ne trouvent pas preneurs chaque année dans la Région soient enfin pourvues.

Plus de 300 offres étaient à pourvoir.

Source : www.ladepeche.fr – Publié le