CCI, institut de formation aux métiers de la santé, institut national universitaire Champollion et l’IUT de Rodez organisent une journée portes ouvertes ce samedi.

Admission post-bac, c’est terminé. Désormais, les lycéens vont devoir utiliser Parcoursup pour s’inscrire dans l’enseignement supérieur. La plateforme est ouverte depuis le 15 janvier mais les élèves vont d’abord découvrir les formations disponibles sur Rodez avec une journée portes ouvertes organisée en coordination entre les différents établissements du piton ce samedi. Avec 25 formations supplémentaires en 10 ans pour près de 900 étudiants en plus sur la même période, Rodez regroupe 79 formations de l’enseignement supérieur. À la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de l’Aveyron, les futurs étudiants et leurs familles pourront découvrir et s’informer, à partir de 10 h, sur les 20 formations de bac à bac +5 proposées par les pôles d’enseignement et de formation de la CCI, dans cinq filières : commerce-gestion, qualité sécurité environnement, mécanique, informatique et animation-tourisme. Chaque année, les sites de formation de Rodez, Millau et Saint-Affrique accueillent 1 000 jeunes.

Préparer l’avenir

L’Institut universitaire de technologie (IUT) de Rodez et ses cinq départements – gestion des entreprises et des administrations (GEA), informatique, qualité logistique industrielle et organisation (QLIO), information et communication et carrières juridiques – ouvrent leurs portes à partir de 9 heures et renouvelleront l’opération mercredi prochain. Samedi, et comme chaque année, l’IUT proposera aux visiteurs de participer à des conférences métiers dont une qui sera animée par une ancienne élève, aujourd’hui, au Centre d’études littéraires et scientifiques appliquées (CELSA). «Ces journées portes ouvertes sont une sorte de vitrine pour notre IUT», s’enthousiasme le directeur Jean-Yves Bruel. Pour l’occasion, près de 80 élèves se relaieront auprès de leurs enseignants pour répondre aux questions de leurs éventuels futurs camarades sur les différents stands. Vie étudiante, droit aux bourses, aide aux logements, comment vivre sur Rodez, les interrogations sont nombreuses chez les lycéens et «les étudiants parlent le même langage pour leur répondre dans une convivialité toujours appréciable», reconnaît le directeur. Visites guidées des locaux et des informations sur les parcours de formations seront évidemment données. Cette journée sera également l’occasion de remettre «officiellement» le diplôme à la dernière promotion sortie.

Les futurs étudiants ont quant à eux jusqu’au 13 mars pour saisir leurs vœux sur Parcoursup.


3 questions à Romain Rey, Directeur général des services adjoint de l’INU Champollion

Comment réussir une journée portes ouvertes ?

On jugera à la fréquentation mais il s’agit surtout de bien répondre aux interrogations des futurs étudiants et à leurs familles sur leurs projets d’études ou professionnels et les éclairer sur la vie étudiante qui peut représenter un certain budget.

Qu’est-ce que représente une JPO pour l’INU Champollion ?

On peut dire que c’est le moment le plus important de l’année qui permet de se présenter aux futurs étudiants, que ce soit en STAPS, licence administration économique et sociale ou langues étrangères appliquées. Les élèves et les enseignants vont se réunir sur les stands pour mettre en avant les atouts du campus.

Justement, pourquoi choisir Rodez plutôt qu’un autre établissement ?

Nous misons sur la proximité. Notre petite structure, qui accueille 780 élèves dont 450 en STAPS, permet un suivi plus important auprès des élèves. Nous avons mis en place des accompagnements personnalisés pour que les étudiants trouvent des stages ou les aider à la construction de leur CV.


L’institut de formation aux métiers de la santé ouvre ses portes samedi

L’établissement consacré aux formations en soins infirmiers (IFSI), pour les aides-soignants (IFAS) et de masso-kinésithérapie (IFKM) organise aussi ses portes ouvertes ce samedi, de 10 heures à 17 heures. Les inscriptions aux concours IFSI et IFAS sont déjà ouvertes depuis le 8 janvier et les candidats ont jusqu’au 16 février pour envoyer leur dossier. «Un délai court mais compatible», selon Catherine Muller, la directrice de l’institut. «Ce dossier de préinscription laisse le temps pour faire la demande papier et représente un premier élément de sélection. C’est une façon de responsabiliser les candidats», ajoute-t-elle.

Durant cette journée, des étudiants infirmiers et kinés et des élèves aides-soignants, pour la plupart en première année, et des membres de l’équipe pédagogique et administrative accueilleront les visiteurs, «qui viennent de tout le territoire et parfois même des départements limitrophes».

Installé depuis 2007 sur le site de l’hôpital Jacques-Puel, l’institut possède de précieux atouts comme ses huit salles de classe, son centre de documentation et d’information, une salle informatique et son amphithéâtre. «C’est important de fidéliser les jeunes dans des emplois comme ceux-ci. Il ne faut pourtant pas leurrer le public sur des métiers difficiles avec des responsabilités», souligne Catherine Muller. La directrice fait notamment allusion à la situation que traversent les aides-soignants dans les EHPAD. «Ce sont de beaux métiers qui évoluent avec les techniques. Aujourd’hui, on hospitalise moins et nos élèves actuels seront amenés à travailler à domicile». Dans les couloirs, les élèves préparent les différents ateliers qui animeront cette journée portes ouvertes dans un «secteur qui séduit toujours autant». Certains élèves en reconversion professionnelle ont près de la cinquantaine d’années, «un plus pour l’établissement qui facilite les échanges intergénérationnels et entre les différentes formations».