Bénédicte Guilpart a pris la direction du CEA/Gramat, Commissariat à l’énergie atomique, en septembre 2018. Après un an de présence, elle a accepté de faire avec nous le point sur la situation du centre gramatois.

Quels sont les points marquants de cette période ?

Nous avons reçu cette année l’administrateur général du CEA, direction des applications militaires. Il a reconnu le très bon niveau des activités techniques et scientifiques du centre et a pu se rendre compte de leur diversité. Ici existent une grande technicité et une excellence scientifique qui permettent d’avoir une bonne vision sur les programmes qui font de Gramat le centre de référence de la Défense en vulnérabilité des systèmes, des infrastructures et efficacité des armements.

Comment évoluent les effectifs de l’établissement ?

Nous avons mis en place une véritable stratégie de recrutement, notamment en termes de formation en alternance. Cela va de bac + 2 jusqu’aux diplômes d’ingénieurs, voire des métiers plus administratifs. Nous nous appuyons sur les IUT, universités et écoles. C’est un vrai devoir de formation qui permet en outre de se faire connaître. Les jeunes découvrent la vie que l’on peut avoir ici. C’est du gagnant-gagnant. En cette année nous avons procédé à 25 recrutements, soit en renouvellement des départs en retraite, soit vers des activités complémentaires dans le cadre d’un accroissement des activités. Nous sommes passés de 240 en 2018, à 250 en 2019. Ce qui traduit une incontestable dynamique sur le centre.

Quelles sont les perspectives en termes d‘activité ?

En 2020, il y aura encore des remplacements à effectuer car l’on attend une stabilité sur les activités en cours et une croissance par ailleurs. Nous avons réussi à attirer des jeunes grâce à l’attractivité à la fois sociale et technique de nos propositions. L’établissement compte 55 % de cadres et 45 % de non-cadres, ceux-ci comportant des postes à bac + 3 dans tous les domaines d’activité qui sont indispensables et nécessaires. L’établissement est fort aujourd’hui de 300 salariés CEA et emploie 70 personnes à temps plein pour les emplois de soutien. Le CEA/Gramat a un bel impact sur l’économie locale et j’ai confiance dans sa pérennité.

 

Source : notre correspondant Lucien Vayssié – www.ladepeche.fr – Publié le Le CEA/Gramat point fort de l’économie lotoise