Le 14 mars, Vincenzo Salvetti, le directeur des applications militaires du commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, avait invité les autorités locales à la cérémonie en l’honneur du départ de Bénédicte Guilpart, directrice du CEA/Gramat, et la prise de fonction de Bernard Capbern. On notait la présence d’Huguette Tiegna, députée, d’Emmanuelle Plantier Lemarchand, sous-préfète de Gourdon, et de nombreux élus dont la conseillère départementale Caroline Mey-Fau, de plusieurs maires du canton, du capitaine Didier Neveu, commandant des sapeurs pompiers gramatois et de plusieurs représentants des autorités militaires. Cette passation de pouvoir a donné l’occasion à Vincenzo Salvetti de faire un retour sur la longue carrière de Bénédicte Guilpart au sein du CEA. “Elle a manifesté son appétit pour la science marqué par des postes de chef de projet et une remarquable évolution hiérarchique. Elle y a fait preuve d’engagement, intégrité, rigueur, adaptabilité, curiosité, créativité avec un esprit de dialogue mais aussi de fermeté. Lors de sa carrière elle s’est distinguée par son sens de la diplomatie et sa capacité à décider. C’est ainsi qu’elle a pu apporter un soutien aux diplomates français et mettre à profit ses connaissances dans la détection des essais effectués par d’autres puissances et évaluer l’énergie dégagée par ces expérimentations.” Elle a pris la direction du centre de Gramat le 1er septembre 2018, première femme à être nommée à un tel poste au sein du CEA. “Le périmètre confié à Gramat n’a cessé d’évoluer au service de la défense et de la sécurité de notre pays” a souligné le directeur des applications militaires du CEA. Bénédicte Guilpart a rappelé avoir bénéficié d’une suite d’opportunités fantastiques. “J’ai trouvé à Gramat un centre participatif avec une belle diversité de métiers et de compétences autour de trois piliers : des salariés avec des compétences uniques en France avec un dialogue de qualité, des programmes avec une visibilité sur plus de dix ans et un environnement autour de liens forts avec des échanges chaleureux avec les représentants de l’Etat, les élus et les industriels pour des transferts technologiques. C’est une richesse de pouvoir s’appuyer sur eux. J’ai eu une carrière passionnante basée sur la confiance. Le centre est en de bonnes mains avec le nouveau directeur.” Celui-ci a apprécié l’honneur et la marque de confiance qui lui sont fait pour prendre cette fonction. Nous le rencontrerons prochainement pour le présenter.

 

Correspondant – La Dépêche – le 18/03/2023