Pendant plusieurs semaines, Lisi Aerospace a accueilli deux travailleuses de l’ESAT de Martiel.

Quelques mois à peine après l’adoption de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel qui met l’accent sur l’emploi des personnes handicapées, Lisi Aerospace montre à nouveau son engagement en termes de politique RSE (responsabilité sociétale des entreprises) en intégrant dans ses murs des usagers de l’ESAT (établissement et service d’aide par le travail) Les Dolmens de Martiel.

La démarche est assez nouvelle. Mais, depuis de nombreuses années, les deux établissements collaborent sur divers sujets. C’est donc naturellement que Johan Fabre, directeur du site Lisi Aerospace, a proposé à l’ESAT d’assurer une mission de numérisation de ses archives. «C’est une belle expérience pour tout le monde. C’est du gagnant-gagnant», souligne le responsable de l’établissement.

Pour la première fois au sein de l’entreprise et sans accompagnement du personnel de l’ESAT, Marion Delpérié et Laurence Rouquier ont dégrafé, scanné, archivé numériquement puis détruit des mètres linéaires de documentation. Un travail mené en toute autonomie.

La réussite de cette expérience tient, bien sûr, à la volonté du directeur de Lisi Aerospace, très sensible à la notion d’intégration et à l’implication forte des équipes mobilisées sur ce projet dans les deux établissements.

Fabien Marty, directeur adjoint de l’ESAT, souligne que les usagers accueillis dans les ESAT ont de nombreuses capacités, et que le fait d’intégrer une entreprise du milieu ordinaire de travail est extrêmement valorisant pour eux. «Le plus compliqué lorsqu’une entreprise souhaite jouer le jeu est d’identifier les tâches réalisables par nos travailleurs. Si cette identification est bien faite, les chances de réussite sont élevées».

Marion et Laurence, dont l’assiduité et la ponctualité sont louées, sont ravies et satisfaites de cette formidable aventure. «Cette expérience à Lisi Aerospace me touche beaucoup, j’aimerais recommencer si c’est possible, le travail est bien, le personnel de Lisi est très sympa avec nous, c’est la première fois que je travaille en dehors de l’ESAT», souligne la première. «Je suis très contente de travailler à Lisi Aerospace, je suis prête à tenter d’autres expériences si l’occasion se présente, je me sens très bien et cela me donne le sourire», appuie la seconde.

D’autres projets de ce type sont à l’étude entre Lisi Aerospace et l’ESAT de Martiel. Ainsi le détachement au quotidien de deux personnes pour l’entretien des espaces verts du site de La Glèbe est sur les rails.

Source : www.ladepeche.fr – Publié le