En Europe seules cinq usines sont capables de faire le reçyclage des batteries pour les voitures électriques dont deux en France.

Reportage de Maud GATINNEAU, Vincent BROSSARD et Hélène MASSIOT chez SNAM.

C’est un trésor sur lequel tout conducteur s’assoie tout conducteur de voiture électrique : la batterie.

Voilà à quoi elle ressemble en vrai.

“Les batteries de voiture première génération pèsent environ 300 kilos et les prochaines seront légèrement plus lourdes afin d’avoir plus d’autonomie et de puissance.” (Cédric FOULET – Directeur usine SNAM SAINT-QUENTIN-FALLAVIER (Isère)

Cette usine spécialisée dans le recyclage de piles est l’une des deux seules en France à retraiter ses batteries de voiture. Ici tous les salariés doivent porter un équipement de protection parce qu’ils manipulent des matières dangereuses.

Voici ce qu’il y a, à l’intérieur d’une batterie. Une multitude de cellules, il va falloir les démonter une par une à la main. L’objectif est de retirer le maximum de plastique, de câbles avant de s’attaquer au recyclage des autres matières et il y en a beaucoup.

A l’intérieur des cellules, nous allons trouver du cobalt, de l’aluminium, du cuivre, du nickel… Tous ces métaux sont précieux car les ressources naturelles sont limitées, il faut en récupérer le maximum et pour ça, l’entreprise travaille des années à l’amélioration de ses machines.

“On est entrain de réaliser un broyage des batteries ainsi qu’une séparation des différents métaux qui sont contenus.” (Gilles GARIN – Directeur usine SNAM VIVIEZ (Aveyron)

Pour protéger le secret industriel de cette entreprise nous ne pourrons pas tout filmer mais à la sortie de cette broyeuse, voici les métaux récupérés, ici le fer. “Ce fer sera de nouveau revalorisé pour la fabrication de nouveaux aciers” (Gilles GARIN – Directeur usine SNAM VIVIEZ (Aveyron)

Et ici le cuivre et l’aluminium, pour recycler les métaux les plus rares et chers comme le cobalt, le lithium ou le nickel, l’entreprise engage des opérations encore plus complexes.

L’oxyde de nickel : à la fin du processus, 80 % des matières contenues dans une batterie sont récupérés.

“Il est important de pouvoir se préparer pour l’avenir donc nous travaillons sur des procédés de récupération de ces métaux pour pouvoir participer à la fabrication des batteries prochaines.” (Frédéric SALIN – Directeur marketing et commercial de la société “SNAM” VIVIEZ (Aveyron)

Chaque année, les ventes de véhicules électriques explosent tout comme les besoins en matières premières et si aujourd’hui l’entreprise ne recycle que 200 tonnes de batteries par an, elle devrait en traiter 5000 d’ici 2024.

“Nous avons mis en place un plan pour multiplier nos surfaces immobilières de stockage par 5 et augmenter nos effectifs avec un plan de recrutement de 600 à 650 personnes.” (Eric NOTTEZ – Président de la société “SNAM” VIVIEZ (Aveyron)

Grâce à nos batteries usagées, le chiffre d’affaires de cette entreprise pourrait être multiplié par 7 dans les prochaines années.

Reportage sur TF1, Journal 20h00 du samedi 1er février 2020 (de 23’53” à 26′57”) :

https://www.france.tv/france-2/journal-20h00/1147141-journal-20h00.html

 

Source : Le 20 heures du 1er février 2020 présenté par Anne-Claire Coudray Reportage de Maud GATINNEAU, Vincent BROSSARD et Hélène MASSIOT – https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/le-20-heures-du-samedi-1-fevrier-2020-23237834.html