Marchand chargée de mission Territoires d’Industrie. DDM – BHSP

Minoï Marchand est chargée de mission pour le programme Territoires d’Industrie dans l’Aveyron, le Lot et le Cantal.

« Dans 10 ans, je vois Decazeville comme une communauté plus attractive qu’aujourd’hui, à tous points de vue : commerce, industrie, des entreprises déjà présentes sur le territoire, que l’on accompagne, qui se développent encore plus et qui créent de l’emploi. Mais aussi des entreprises extérieures que l’on fait venir et qui vont aussi créer de l’emploi ; et des commerces qui s’installent sur la commune faisant aussi vivre un territoire et le rendent plus attractif. Aujourd’hui, la tendance est plutôt un développement endogène des entreprises, et peut-être un peu plus d’exogène d’ici 10 ans y compris pour le site SAM. En ayant conscience que l’on a besoin des autres pour se développer et voir ce que les entreprises attendent aujourd’hui d’un territoire. il y a de gros projets de développement sur le territoire : STS, MTI. De gros projets de rénovation énergétique et d’investissements matériels, afin d’être des entreprises plus performantes et répondre à la demande de leur clientèle.

Quels sont les atouts et faiblesses ?

Les atouts ce sont les retombées territoriales, les créations d’emplois, le dynamisme pour le territoire. Côté faiblesse, c’est bien d’être ambitieux mais il faut faire attention à ce que l’on annonce en termes d’emplois. Il faut être mesuré. On en aura c’est sûr, faut-il encore pouvoir recruter les personnes-ressources car on en manque.

Avez-vous une estimation sur 10 ans ?

C’est difficile de se projeter à 10 ans quand on voit déjà sur 3-4 ans le nombre d’emplois qui pourraient être créés, autour des 200 ou 300. Des entreprises lauréates sur des dossiers dont STS, MTI, Charles Charpentes, Molénat Bois, Kerea… Nous sommes aussi sur le Plan France 2030 ; ce n’est plus des perfusions comme France Relance mais sur des projets où les investissements doivent être faits entre 24 et 48 mois. Les entreprises ont du mal à se projeter jusqu’à 10 ans ; on est sur 5 ans maximum. Pour être accompagnés financièrement les projets doivent aboutir au bout de 48 mois. Ce sont des appels à projets nationaux. On va répondre sur la décarbonation avec quelques entreprises ».

https://www.ladepeche.fr/2022/10/28/decazeville-dans-10-ans-des-solutions-locales-dans-le-domaine-du-mix-energetique-10768042.php

Bernard-Hugues Saint-Paul – La dépêche – Le 28/10/2022