L’État avait mobilisé plusieurs de ses services, hier, à la sous-préfecture, pour présenter aux entreprises du territoire les dispositifs d’aides à l’exportation.

Dans le cadre de son action d’accompagnement des entreprises du territoire, le sous-préfet leur propose des rencontres d’information déclinant un thème précis. Ainsi, après une première conférence, au mois de juillet dernier, relative à l’intelligence économique, c’est autour des dispositifs d’aides à l’exportation que Christian Robbe-Grillet avait fixé, hier, un second rendez-vous. Une bonne trentaine d’entreprises y avait répondu, et parmi elles des poids lourds de l’économie aveyronnaise, telles Roquefort ou la Bosch à Rodez. Présentes aussi, de plus petites sociétés de l’ouest Aveyron, à l’exemple de Nutriservice, installée sur la zone de La Glèbe. Le sous-préfet leur a délivré un message volontariste. «L’export est une aventure qui paraît compliquée et très risquée, mais c’est un facteur de développement qui se nourrit : la croissance aide à exporter, mais exporter aide aussi à grandir». Des propos relayés ensuite par les différents intervenants de cette rencontre pour laquelle l’État avait mobilisé plusieurs de ses services : les douanes et droits indirects, la DRAAF (direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) et la DDCSPP (direction départementale de la Cohésion sociale et de la Protection de la population).

«La douane ne donne pas de l’argent, mais peut en faire économiser et même gagner». Denis Helleringer, chef du pôle action économique de la direction régionale de Toulouse, débutait ainsi son intervention, avant de détailler ce que pouvaient attendre les entreprises de ses services. Si leur action en matière de lutte contre la contrefaçon et les trafics divers est bien connue, ils comptent bien d’autres domaines de compétences intéressant les entreprises : autoliquidation de la TVA intracommunautaire, statuts d’exportateur agréé ou enregistré, régimes particuliers, dédouanement centralisé national.

En Aveyron, s’il est un secteur qui exporte, c’est bien celui de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Aussi, Stéphane Robert, conseiller à l’international, chargé de mission à la DRAAF, a traité des dispositifs, réseaux et partenaires pour accompagner les entreprises. Une information complétée par celle de Véronique Morin, cheffe de mission certification aux échanges à l’export à la DDCSPP, sur l’agrément sanitaire à l’export, indispensable pour exporter les produits d’origine animale hors Union européenne.

Après la conférence du matin, ces différents intervenants se sont tenus, l’après-midi, à la disposition des entreprises pour des entretiens individualisés. L’occasion de répondre à des problématiques spécifiques à chacune d’elles.