Un lieu innovant, l’usine Pivaudran à Souillac, un ambassadeur célèbre, Fabien Galthié, l’ancien international de rugby, une mobilisation sans précédent de tous les acteurs du département, élus, Etat, présidents des organismes consulaires et pour couronner le tout, un slogan « Oh my Lot » pour rafraîchir et moderniser l’image. Le département a décidé de passer la surmultipliée pour lancer son plan marketing territorial.

Mardi, dans le décor robotique de l’atelier de l’usine Pivaudran, la nouvelle stratégie a été dévoilée. La présence de l’ancien international de rugby natif de Cahors, est le signe que le Lot a choisi de jouer groupé, collectif. « Le soleil, la quiétude ne suffisent plus », résume Serge Rigal, le président du département. L’objectif est de vendre le Lot « mais pas n’importe comment », précise d’emblée le président du conseil départemental.

“Le Lot industriel”

Oui, le Lot c’est un certain art de vivre, une gastronomie fondée sur des produits d’exception, des sites touristiques uniques, mais ce n’est pas que cela et pour convaincre des cadres, des actifs à venir vire et travailler en Quercy, ces arguments de séduction ne suffisent plus. « N’ayons pas de complexes », lance Jean-Marc Vayssouze, le président du Grand Cahors. Pour Serge Rigal vanter aujourd’hui « un Lot industriel » n’a rien d’excessif et colle à la réalité avec Figeac Aero, Pivaudran, Groupe Cahors,  Ratier Figeac. Thomas Chardard, le président de la CCI confirme : « Nous avons l’esprit d’entreprise, il nous manque juste un peu plus de candidats qui frappent à la porte ».

Des actions prioritaires ont été définies, des cibles choisies : les « secondes vies », ces urbains qui veulent changer de vie, les jeunes, les touristes et les… « wanted », ces cadres, ingénieurs ou médecins si recherchés. La communication sera l’un des outils au service de cette stratégie. Il y a le slogan, des affiches et une campagne nationale qui pourrait être envisagée.

Rien n’est simpossible

Mardi soir, Fabien Galthié y a ajouté l’esprit de conquête faisant habilement le parallèle avec la victoire historique du Quinze de France le 31 octobre 1999 face à la Nouvelle-Zélande en demi-finale de la Coupe du monde de rugby. Un discours positif, enthousiasmant comme quoi rien n’est impossible aussi bien sur un terrain de rugby qu’à l’échelle d’un territoire. Le « pack 46 » pour reprendre l’image signée du préfet Jérôme Filippini, est prêt à l’action.