Ouverture vers l’Espagne et le Portugal Ils auront passé un mois entre l’Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine. Un mois sur le territoire couvert par le cluster Mecanic Vallée. Edgar Valverde et Oliver Freire viennent d’Espagne et sont deux des dix experts en transferts de technologies du projet Turbo-Sudoe.

1 Turbo-Sudoe, c’est quoi ?

C’est un projet européen initié par l’université de Burgos qui regroupe aussi la France et le Portugal. « Il est né il y a 18 mois et entre actuellement dans sa phase active. Dans les domaines de l’automobile et de l’énergie notamment, il s’agit de mieux répondre aux besoins des entreprises en termes de recherche, créé un réseau européen inédit et faire émerger une méthodologie sur les transferts de technologies transposable à d’autres secteurs », précise Camille Esquerré, chargée de mission projet européen au sein de la Mecanic Vallée, seule entité française à prendre part au projet Turbo-Sudoe. Ce cluster regroupe 200 adhérents dans six départements du sud ouest de la France.

2 Où en est-on aujourd’hui ? 

Cinq experts en transferts de technologies ont été recrutés pour travailler dans les secteurs de l’automobile et de l’énergie. Deux d’entre eux, Edgar Valverde et Oliver Freire, sont en France depuis un mois pour visiter entreprises, universités, centre et laboratoire de recherche afin de faire émerger des projets. Ils ont notamment fait escale chez M-Tecks EAC à Donzenac et rencontré son gérant Fabrice Marsaleix, dont l’entreprise est déjà très ouverte vers l’Europe du sud mais compte le faire encore davantage. « L’objectif de cette rencontre est, pour les experts, de découvrir l’entreprise et ses projets et de créer des passerelles d’échanges pour répondre à ses besoins », précise Camille Esquerré.

3 Quel intérêt pour les entreprises ? 

« C’est une autre façon d’envisager des partenariats, note Fabrice Marsaleix, gérant de M-Tecks EAC. Nous avons des besoins technologiques pour développer les robots que nous fabriquons notamment du côté de l’intelligence artificielle. Il faut qu’on apprenne à être plus européen au niveau industriel. C’est aussi un moyen d’avoir davantage de visibilité à l’international ».

4 Qu’en pensent les experts ? 

« En France, le système est beaucoup plus structuré qu’en Espagne. Les liens entre les entreprises et les centres de recherche existent. Il y a des projets qui vont émerger », constatent Edgar Valverde et Oliver Freire.

Source: Emilie Auffret – www.lamontagne.fr – Publié le 26/04/2018 – La Mecanic Vallée prend part au projet Turbo-Sudoe