Rencontre avec Jean-Luc Viargues, le proviseur du lycée polyvalent en poste depuis la rentrée.

Quel est votre parcours au sein de l’Éducation nationale ?

Je suis entré par la petite porte comme professeur de technologie au lycée de Tarbes où j’ai travaillé 11 ans, avant de rallier mon Aveyron natal via les lycées de Villefranche-de-Rouergue, puis Decazeville. Une fois mon concours de chef d’établissement en poche, j’ai obtenu mon premier poste de principal adjoint à Aurillac, puis dans deux autres lycées de l’académie de Clermont-Ferrand. Enfin, j’ai exercé comme proviseur au lycée d’Aubin durant 10 ans, et cette année me voilà au lycée polyvalent de Decazeville.

Quels sont les axes que vous souhaitez développer en priorité ?

La réforme des lycées, avec tout ce que cela comporte d’accompagnement des nouveaux élèves et d’organisation de rencontres régulières avec les parents, est à mettre en place.

De même que les directives gouvernementales visant à favoriser l’apprentissage, aujourd’hui 23 jeunes ont un contrat signé avec les entreprises. Enfin, le label Lycée numérique, récemment obtenu par notre établissement, vaudra à chaque élève de seconde de recevoir un ordinateur portable.

Là aussi, de nouvelles méthodes de travail sont à réinventer.

Exercez-vous votre fonction avec le sentiment d’avoir les coudées franches ou dans le cadre d’une procédure imposée par l’Éducation nationale ?

Les deux. J’ai carte blanche pour l’organisation des rouages du lycée. Mais sans perdre de vue l’essentiel de ma mission qui vise à offrir des enseignements conformes à ceux dictés par l’Éducation nationale pour garantir une équité parfaite entre tous les lycéens.

Qu’apportera le campus des métiers, récemment installé ici, aux lycéens ?

Ce campus est un guichet unique pour les élèves, leurs parents et tous ceux en quête d’apprendre un nouveau métier. Il rassemble les acteurs des différentes formations et les industriels en quête de compétences particulières. Cette structure donnera plus de pertinence aux formations qui seront mieux adaptées au monde du travail et offriront de meilleures capacités d’insertion dans les entreprises.